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  Depuis les années 80 aux Etats-Unis, le prix Bulwer-Lytton est décerné à des auteurs ayant écrit la pire première phrase d'un roman imaginaire.  

 

  Cette année, le fameux prix revient à... non, non, pas à PPDA... ni à nous (!)... mais à une universitaire américaine, Sue Fondrie, la pire plume de l'année 2011 pour avoir comparé des souvenirs oubliés à des moineaux mutilées. Voici le début de roman : 

« L'esprit de Cheryl tournoyait comme les pales d'une turbine éolienne, déchirant ses pensées comme les restes ensanglantés de moineaux tombant sur une pile grandissante de souvenirs enfouis.»
Pas mal, non ?

  Sue Fondrie prend les choses du bon côté et commente sur Twitter: « Ma vie est un peu plus gaie depuis que j’ai gagné le prix du pire écrivain »


  Le prix Bulwer-Lytton a été créé par l’université de San José en 1982, en hommage au romancier britannique Edward Bulwer-Lytton qui s’est vu attribuer la première place lors de la première célébration, à titre posthume, pour la première phrase du roman Paul Clifford , qui commence par « It was a dark and stormy night, the rain fell in torrents » (« C'était par une sombre nuit d'orage, la pluie tombait à torrent »).

 
  La phrase de Sue Fondrie est la plus courte de toute l’histoire des phrases ayant reçu le prix Bulwer-Lytton, « ce qui prouve qu'une mauvaise écriture n’a pas forcément besoin d’être prolixe », précise les organisateurs du prix.


Tag(s) : #Humour
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